Claude Tabarini, Adrien Lièvre, Philippe Fretz
Claude Tabarini
Depuis plus de trente ans, à Genève, Claude Tabarini partage sa vie entre l'écriture, la musique et la photographie. De la façon la plus simple, il pratique quotidiennement et à part entière l'exercice de la poésie. Son écriture, « brindilles au vent », est faite de choses vues et rencontrées dans la ville ou à la campagne. Ces instants et les images qu'elles suscitent sont restituées sans aucun artifice ou affectation. Le photographe dirait : aucun montage ou mise en scène, aucune intervention ni recadrage lors du tirage. Du haïku au chorus de jazz, de la provocation dadaïste à la nature morte photographique, le principe est toujours le même : saisir et atteindre la réalité d'un moment précis en une fraction de seconde. Voici le champ ordinaire de son action !
Adrien Lièvre
Né en 1984, Adrien Lièvre est un guitariste suisse de jazz et de musiques improvisées. Actif sur les scènes musicale et théâtrale jusqu’en 2018, il s’est depuis embarqué dans de nouvelles aventures et ne se produit plus que ponctuellement lorsque l'amitié, l'écoute et la liberté offrent de se réunir autour d'un projet musical éphémère.
Philippe Fretz
Peintre, Philippe Fretz s’efforce de l’être chaque jour. Il est né chétif est survécu à une pneumonie à l’âge de 2 ans. Puis il grandit un peu trop vite, ce qui lui rendit les os fragiles et lui inculqua progressivement cette légendaire posture à la fois cambrées et voutées. la scoliose, le Scheuerman et l’arthrose firent le reste. Un cauchemar lucratif pour les ostéos et les chiros.
Initié par une institutrice, il développa une passion pour l’image et s’éprit de l’histoire de l’art qui lui apparut commune grande société de frappadingues amicaux et secrets.
La musique, il l’a découvert plus tard, avec des cassettes de Jacques Brel, de Supertramp et de Pink Floyd, Ummaguma et More en tête avec ses longues plages expérimentales et puis The Wall, plus symphonique. Vers seize ans, il écoutait son père jouer des standards au ténor à travers la paroi. Cela développa son goût pour la musique fait maison où l’on peut voir les coutures. Ses modèles étaient presque tous des ténors d’ailleurs, Stan Getz, Wayne Shorter alors qu’il se mit tardivement à l’alto peut-être parce que c’est plus funk.
Merdallica, de la musique pop et expérimentale avec son frère, des concerts sauvages avec son pote Frédo Boss, des envolées avec un guitariste concierge aux Etazes, retour à Genf, Pamela’s Parade avec Frédo, Vincent Bertholet et Jérôme Gautschi, Cap’n Crunch avec Adrien Lièvre et d’autre potes et actuellement The Fantastic Bond avec encore d’autres potes.
C’est d'ailleurs pour ça qu’il adore en faire de la musique, le peintre, c’est pour jouer avec ses potes.
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Le Trio
Claude Tabarini, Adrien Lièvre, Philippe Fretz