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Christophe Rey

Christophe Rey pratique l’écriture et la photographie. En 2014 il a publié aux Editions Héros-Limite un livre de haïkus : 237 haïkus, livre lauréat du Prix en poésie 2015 de l’Académie
romande. En 2018 il publiait, toujours chez Héros-Limite, un livre de listes : Claquettes et
ornithologie, recueil de textes formant un aperçu de cosmogonie personnelle. Y sont mêlées,
entre autres, des listes sur les coupes de cheveux des écrivains célèbres, des noms français
d’échoppe au Japon, des choses qui peuvent tomber du ciel, formes de pâtes, formes de
sucres, des jardins que l’auteur à connus.
Entre 2003 et 2013, Christophe Rey a enseigné l’Histoire de la photographie à l’ECAL ; de ses
cours il a ensuite tiré des conférences sur des photographes importants et méconnus, comme
Felice Beato ou Carleton Watkins. En 2019, dans le cadre du Festival Histoire et cité, sous le
titre Au-delà de l’eau, il a donné une conférence à propos de photographies prises en bords
d’eau. Mais Christophe Rey ne se cantonne pas aux sujets photographiques: il s’est également
occupé des rues vides, de la terre enlevée à la terre, de l’échec et ses métamorphoses, de la
nourriture – un des thèmes préférés de l’auteur, qui y retourne parfois même
involontairement.
Il écrit également des essais, des petites pièces de théâtre qu’il qualifie de piécettes, des
fragments autobiographiques, ainsi que des observations prises sur le vif en voyage, comme
il vient de le faire au cours d’un séjour de un mois à Rome.
Parallèlement à l’écriture, Christophe Rey a développé un travail photographique qui a été
notamment exposé au Centre de la photographie de Genève (2018), où se trouvaient
assemblées sous forme de frise quatre-cent-trois photographies prises aussi bien aux Etats�Unis qu’au Japon, en Italie, en France, et en Suisse.

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Les macaronis des chiens

Christophe Rey